Une chasse à l'homme

Publié le par Noémie

Calmement, en profitant du beau temps je me désaltérais au lac tranquillement. Soudain j’entendis un bruit. Je regardai autours de moi intrigué quand je les vis. Ils étaient là, ils me guettaient. Paniqué j'essayai d'appeler les miens, en espérant de l'aide, mais ces hommes arrivaient trop vite. Je partis en courant, essayant de leur échapper pour sauver ma vie. Mais ces hommes étaient toujours là, me poursuivant avec leurs fusils. En courant je fus rattrapé par les autres, Sébastien et Océane. Ces hommes armés étaient autorisés à nous poursuivre si un de nos semblables avait le malheur de venir sur leur terre. Les anciens nous avaient prévenus mais nous ne les avions pas écoutés et maintenant nous étions pris en chasse. Cela faisait déjà plusieurs heures que nous essayions de sortir, en vain. C’était une véritable boucherie, deux d'entre nous étaient déjà tombés.

On commençait à désespérer de sortir de cette forêt maudite. Nous avions essayé mais dès qu'on approchait du but, un de ces monstres venait et nous en empêchait. Comme des lions en cage, on était prisonnier. On se demandait pourquoi on était traité comme ça, comme des bêtes, du bétail ? Je me demandais pourquoi on était traqué, comme des hommes ayant une tête mise à prix, on avait l'impression d’être des criminels alors que nous étions seulement sortis de notre territoire. Nous voudrions rejoindre le reste de notre clan qui était resté sur nos terres. Celui-ci nous avais dit de ne pas y aller, en nous démontrant que c’était dangereux, nous parlant de monstres qui tuaient nos semblables. Mais mes amis et moi avions tellement voulu passer une journée en dehors du territoire habituel, le même dans lequel nous étions restés ces dernières années. Comme d’habitude nous n'en avions fait qu'à notre tête, nous avions fugué grâce à la diversion de mon petit frère. Nous avions toujours fait des bêtises, faisant tourner la tête aux anciens, mais jamais d'aussi grosses.

Je me cachai derrière un bosquet les jambes repliées, essoufflé, le cœur battant la chamade j'essayai de me calmer pour ne pas que ce traqueur inhumain me trouve. Petit à petit, je réussis à calmer ma respiration, quand j'entendis une branche craquer. Les oreilles relevées, aux augets, j’écoutais le moindre petit bruit. Je coupais ma respiration pour ne pas qu'il me repère. Mais en relevant la tête je vis qu'il me visait. J'entendis la balle partir. Je la sentis rentrer dans mon corps, la douleur était insupportable. Il vint vers moi, il regarda si j’étais mort, et là il tira une deuxième balle. Je ressentis la pire douleur de ma vie puis, plus rien, le noir total. Et je me laissai partir en espérant que mes amis réussiraient à échapper à ces bourreaux.

Le chasseur heureux de sa prise la ramena chez lui pour la dépecer et cuisiner la bonne viande fraîche de biche.

Publié dans nouvelles

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